Dans l’attente d’un point plus complet sur la source et son utilisation
Sélection de faits marquants :
Vente d’esclaves au Surinam : 21 juillet 1762, 22 juillet 1762
Dernière grosse vente : 19 août 1762
La dernière esclave vendue : 20 août 1762
Dans l’attente d’un point plus complet sur la source et son utilisation
Sélection de faits marquants :
Vente d’esclaves au Surinam : 21 juillet 1762, 22 juillet 1762
Dernière grosse vente : 19 août 1762
La dernière esclave vendue : 20 août 1762
Notre géographie scolaire privilégie depuis de nombreuses années la découverte du monde par l’étude paysagère mais force nous est de constater qu’elle ne donne pas toujours entière satisfaction. La quête du point de vue dominant a certes pour effet d’élargir les perspectives mais elle ordonne et déforme également les perceptions en surexposant et minorant les éléments observables. Par ailleurs, si l’on prête au paysage la fonction de l’approche concrète et du rapport au réel, on peut également admettre que la posture fixe et méditative n’est pas des plus courantes dans la manière d’appréhender l’espace. Un lieu à découvrir est aussi un lieu à fréquenter en se déplaçant d’un endroit à l’autre.
On peut en rendre compte aisément en arpentant une rue avec un outil courant de prise d’images (Caméra, smartphone, etc…). On propose ici une série de vues qui résultent d’une marche de 300 mètres dans une rue d’un quartier de Dakar (Ouakam).
Il faut certes bien avoir conscience qu’un espace si restreint ne saurait résumer les conditions de vie au sein d’une métropole. Le choix d’une rue oblige à la situer dans un emboîtement d’échelles et à la caractériser dans son espace environnant. Ceci étant posé, le regard attentif que l’on posera au fil de la déambulation s’avérera très instructif sur les composantes d’un espace de vie quotidienne, en termes d’habitat, d’équipement, d’activités et de modes de déplacement.
Si la photographie nous inscrit dans l’espace, elle pose aussi nécessairement la question du rapport au temps. L’instantané s’accompagne d’un questionnement en termes d’évolution. Dans le cas présent, la coexistence de taudis et d’habitations modernes et cossues interroge sur la préexistence de l’un par rapport à l’autre et sur le devenir de ce que nous observons . Que sera cette rue dans 10 ou 20 ans? En ce sens, la photographie n’est pas seulement une projection vers l’avenir, c’est aussi la mémoire d’un lieu, de ces lieux informels souvent ignorés et qui peuvent se dissoudre dans l’oubli.
A défaut du traditionnel croquis d’interprétation que permet le paysage, une galerie photographique peut se prêter au langage graphique par une réalisation cartographique. On identifie et classe les éléments par thème (habitat, activités, etc…), on opère un choix de figurés et on construit le croquis et sa légende qui donneront lieu à une interprétation de l’espace étudié.
A ce titre, l’outil numérique « Maps engine » de Google permet de réaliser une carte personnalisée associée à ses propres images. L’ajout de calques successifs fait office de légende et permet de sélectionner l’affichage à sa guise.
Article en cours de rédaction
GEOGRAPHIE
Se déplacer
Communiquer d’un bout à l’autre du monde grâce à Internet :
Mieux habiter
HISTOIRE
Mettre un siècle en perspective : frise chronologique des périodes et événements de l’histoire de France (à simplifier)
A signaler en priorité la parution du dernier numéro de Carto (janvier février 2017) un numéro spécial « Vivre en France » sur les disparités et inégalités des territoires.
Parmi les cartes proposées, on retiendra :
A noter qu’on peut retrouver plusieurs de cartes en accès libre et en mode interactif sur le site de l’Observatoire des territoires. Voir l’exemple des populations défavorisées
En zoomant sur une zone cible et en sélectionnant les items à représenter, on peut à titre d’exemple mener une étude sur la population âgée dans le midi provençal. (voir ci dessous)
Autres ressources à signaler :
–Une carte de l’accès au très haut débit internet en France qui traduit bien un des aspects primordiaux des inégalités de territoires. On serait peut être surpris de constater que certaines banlieues périphériques des grandes villes sont bien moins dotées que de nombreux villages éloignés des zones urbaines.
– Concernant le transport ferroviaire, décentrons-nous des seules lignes à grande vitesse en prenant conscience d’une « géographie de la grogne » qui est celle des trains régionaux. (Le Monde.fr). La carte des lignes malades pourrait se prêter à de belles analyses sur les limites de l’intégration de certains espaces régionaux.
– Croissance et aménagement de Dakar : voir SIG
– Le projet de Diamniadio, ville nouvelle : vidéo sur le site de Jeune Afrique (lire à partir de 1’30)
– Document de référence : le Schéma Directeur d’Aménagement de Développement Territorial, janvier 2015. Consultable sur le site de l’ANAT (Agence Nationale de l’Aménagement du territoire du Sénégal).
Ce document doit être lu avec toute la distance nécessaire qui s’impose quant à l’incertitude des projets envisagés (cf schéma référencé ci-dessous)
– Sélection de cartes et schéma :
Cartes : structuration fonctionnelle, équipements structurants, universités et écoles de formation
Schéma : forces, faiblesses, opportunités et menaces.
– Croquis de synthèse (cliquer sur l’image ci-dessous pour télécharger la version animée)
Extraits de la page parue sur Eduscol (novembre 2016)
Kibera (périphérie de Nairobi, Kenya), bidonville emblématique, traditionnellement classé comme le plus grand du continent africain, retient l’attention de l’aide humanitaire et des journalistes du monde entier.
Il fait l’objet d’étude de cas dans plusieurs manuels scolaires à travers des images et des témoignages relatant des conditions de vie misérables. La carte, quand elle est présente, ne sert que de support de localisation. L’étude spatiale en elle-même n’est pas réellement envisagée.
On peut pourtant l’explorer à travers des ressources cartographiques, et en particulier un « OpenStreetMap » qui est une cartographie participative de ses habitants (lire l’article « MapKibera, la carte pour rendre visible les invisibles« , lemonde.fr , avril 2015).
En termes de compétences, ce type d’outil donne lieu à réfléchir sur le fait de « s’informer dans le monde du numérique ». On exerce son esprit critique en questionnant les avantages et les limites d’une information citoyenne participative. On prend surtout conscience que dans le cas d’un bidonville, elle constitue le seul moyen de répertorier des données spatiales. On veillera par ailleurs à faire remarquer que les informations sont évolutives et non exhaustives
Mise au point : combien d’habitants compte ce bidonville?
Alors que les manuels relayent l’ information courante que l’on trouve sur Internet selon laquelle Kibera renferme 1 million d’habitants, le dernier recensement fait état de 170 000 personnes (voir article sur RFI). Voilà une belle occasion de mobiliser la compétence de « vérifier des données et des sources ».
Exploration cartographique à partir du site Openstreetmap
Préalable : on présente le bidonville de Kibera à travers une sélection de photographies que l’on opérera aisément à partir de Google images. On s’interroge alors sur l’emplacement de ce bidonville
1ère étape. Situer le bidonville à plusieurs échelles.
a) Situer pour localiser
Sur le site référencé, on utilise le moteur de recherche en rentrant le nom de Kibera
Une fois la carte affichée (on attend une étape ultérieure pour l’observer plus attentivement), on procède par éloignements successifs. Ceci permet d’incrire le lieu au sein de Nairobi puis Nairobi au Kenya puis le Kenya dans l’Est de l’ Afrique.
b) Situer pour contextualiser.
On cherche dorénavant à inscrire l’espace étudié au sein de l’agglomération de Nairobi. On opére cette fois des rapprochements successifs ciblés sur Nairobi jusqu’à ce que le nom de Kibera apparaisse.
On obtient ainsi la carte suivante.
Son observation attentive permet d’identifier certaines caractéritiques de l’agglomération de Nairobi que l’on pourrait synthétiser avec le croquis qui suit.
On prend conscience avant toute focalisation sur le bidonville que la ville africaine ne saurait se résumer à celui-ci. Elle présente des espaces urbains différenciés, bénéficie d’infrastructures et même de vastes espaces verts dont certains sont protégés (Parc National).
En guise de compétences, cette étape donne lieu à « extraire des informations pertinentes, les classer, les hiérarchiser » tout en pratiquant « le langage cartographique » de manière construite. On peut imaginer un exercice consistant à confronter la carte et le croquis sans la légende pour faire construire la légende.
2ème étape : la carte pour savoir ce qu’est « habiter » un bidonville
On se réfère cette fois au site « Map Kibera » qui présente une initiative inédite et originale de cartographie participative. La page de présentation mérite une lecture attentive et permet notamment des passerelles avec le programme d’EMC.
Le site offre un panel cartographique décliné en 4 thèmes : « education », « santé », « eau et assainissement », « sécurité ».
A titre d’exemple, l’onglet « water and sanitation » nous présente d’emblée une carte qui contextualise Kibera au sein de l’agglomération de Nairobi.
On perçoit ainsi deux autres bidonvilles au Nord Est (Mathare) et Sud Est (Mukuru) de l’agglomération qui font également l’objet d’une investigation cartographique.
Un zoom ciblé sur Kibera au sud ouest de l’agglomération permet de caractériser cet espace dans son environnement.
La zone d’habitat informel contraste en effet avec le dessin géométrique de la voirie des quartiers voisins. On perçoit par ailleurs le Royal Nairobi Golf club qui laisse présupposer une fréquentation de population aisée.
On s’intéresse alors à la légende qui donne d’emblée des indications sur les conditions de vie dans un bidonville :
On pense à la précarité des habitations en manque d’eau courante mais on prend aussi conscience d’une présence d’équipements dans l’espace public. L’eau à boire et pour se laver est mise à disposition, une collecte des ordures semble être organisée. La question géographique se pose alors de savoir si ces services sont suffisamment présents et bien répartis dans l’espace étudié.
C’est ici qu’une investigation à plus grande échelle peut être menée.
On choisit un quartier au sud de la voie de chemin de fer et traversée par deux voies principales (Kambi Muru/ Mashimoni).
Ces voies de transport permettent d’envisager cette portion de territoire en différenciant des espaces reliés à l’extérieur et des zones intérieures enclavées. On se pose ainsi la question de l’inégalité des équipements à l’échelle d’un quartier.
On prend conscience des distances pour concrétiser le rapport des habitants à ces équipements. Quelle longueur parcourir à pied pour trouver un point d’eau? Si l’échelle fait hélas défaut sur le site de Mapkibera, on la trouvera néanmoins aisément sur Openstreetmap.
On rappelle enfin la prudence indispensable qu’impose la cartographie participative : elle ne donne de garantie ni d’exactitude ni d’exhaustivité. Certains équipements peuvent exister sans avoir été cartographiés.
Une fois ces préalables posés, on observe la carte en prélevant des informations par type d’équipement.
On constate que les points d’eau sont fixés essentiellement le long des routes (voir schéma ci- dessous réalisé par un procédé simple et rapide : sur une diapositive, on superpose des figurés sur l’image avant de retirer l’image. Temps de réalisation : 4 min).
Par contre, la collecte des ordures semble bel et bien exister à l’intérieur du quartier.
La méthode d’investigation étant donnée, on peut ainsi la poursuivre sur d’autres thèmes, voire dans d’autres quartiers. On veillera toutefois à bien prendre conscience de la nature des équipements affichés : la répartition souhaitable des points d’eau ne peut être la même que celle des pharmacies ou des écoles.
L’aboutissement de la démarche pourrait conduire à une synthèse de ce que signifie habiter un quartier de Kibera. A ce titre, on n’omettra pas de passer par l’onglet « sécurité » qui présente entre autre les endroits jugés dangereux par les habitants.
Article en cours de réalisation
L’accès aux premiers soins au Sénégal à partir d’une enquête menée en 2009 (Source : ANSD, enquête village).
Etudier la question à travers un outil de cartographie numérique
On aborde la question de la pauvreté dans un pays d’Afrique comptant parmi les PMA (le Sénégal) sous l’angle de l’accès aux premiers soins. La manipulation d’un outil de cartographie numérique permet d’appréhender les très fortes disparités spatiales à l’intérieur d’un Etat. Elle donne par ailleurs l’occasion de faire comprendre aux élèves que la carte peut être un objet malléable sur lequel il sont en droit d’intervenir de façon raisonnée.
A) Une étude de cas qui cadre avec les textes
Lien avec le programme :5ème thème 1. L’inégal développement, la répartition de la richesse et de la pauvreté.
Introduction au programme « La démarche reposant sur l’étude concrète de cas de territoires est particulièrement importante : elle permet aux élèves de mettre en œuvre le raisonnement géographique et d’utiliser des outils comme les SIG »
Démarche et contenu d’enseignement :
Fiche ressource (voir lien) :
Compétences du cycle 4 (voir lien)
B) Source et ressource
A propos de la source (L’enquête village, 2009) : de quoi s’agit-il?
« Cette enquête a été conçue pour les zones rurales jugées prioritaires dans la mise en place de programmes de réduction de la pauvreté. Elle visait à mesurer le niveau d’accès aux infrastructures, équipements et services sociaux de base, au niveau le plus bas, c’est-à-dire au niveau village. (Rapport final, p.3)
Ressource : où trouver la cartographie numérique?
Elle est en ligne sur le site de l’ANSD (agence officielle de la statistique du Sénégal) mais toutefois assez difficile à trouver. Il faut d’abord se rendre sur le portail des services sociaux de base du Sénégal puis dans la barre latérale, choisir l’année 2009 pour les rubriques Atlas (cartes non modifiables en format image) ou Indicateurs (cartes modifiables). Voir image ci-dessous
C) La démarche : un itinéraire cartographique
a) La carte, objet rigide
Dans la rubrique Atlas, année 2009, on ouvre le dossier « pauvreté ». Le menu proposé permet d’emblée une réflexion la notion de pauvreté liée à l’accès aux services essentiels (éducation, santé, mobilité). On sélectionne dans ce menu « l’accès aux postes de santé » qui offrent les premiers soins aux populations.
Cette étape donne lieu à un exercice de lecture cartographique.
b) La carte, objet malléable
On se rend cette fois (toujours sur Geossb) à la rubrique « Indicateurs », année 2009, dossier « pauvreté ». On déplie l’indicateur « poste de santé » comme ci-dessous.
Si l’on coche une des cases, l’outil affiche une carte par défaut qu’on ne peut modifier
On préférera cocher l’icône du disque multicolore qui s’accompagne d’une bulle « définir les classes »
On pourra ainsi intervenir sur :
C’est ici que le tâtonnement et la discussion peuvent avoir un effet bénéfique. Quel choix est préférable? Pour quelles raisons? Idéalement, on songe bien évidemment à une séance en salle informatique où des groupes d’élèves pourraient apporter des solutions différentes.
c) Du façonnement de la carte à la schématisation
Pour finaliser la séance, il faut bien arriver à une réponse claire de savoir où sont les très pauvres et moins pauvres au Sénégal, selon le critère retenu. On peut se mettre d’accord sur une carte de l’accès aux premiers soins en 3 classes montrant les plus et les moins démunis.
On fait observer que les zones rurales les mieux servies sont proches de la capitale mais il y a des toutefois des exceptions (Bignona, Matam). Les zones les moins bien servies sont par contre les plus en retrait, à l’intérieur du pays. On évoquera à cette occasion la notion d’enclavement.
A partir du résultat cartographique, on peut demander aux élèves un travail de schématisation et au final en proposer un.
Au terme de cette séquence, on aura ainsi appris que la pauvreté dans un pays pauvre n’est pas uniforme, que la manière de la cartographier peut être très variée et que cela suppose des choix raisonnés.
Extraits des documents validés par l’IGEN en juillet 2016
Cycle 3 : géographie, histoire
Cycle 4 : géographie, histoire
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